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II


Vois-tu, c’était trop beau, ma pauvre âme, vois-tu !
Pourtant, et tout d’abord, la volonté fut bonne ;
Mais nous n’étions pas faits pour jouer la vertu
Et nous avons laissé tomber notre couronne !

Que dirai-je de plus, ma pauvre âme ? Dirai-je
Qu’on peut toujours recommencer le même effort ?
Les pieds de tant de gens ont sali notre neige,
Qu’il faut s’y résigner, son éclat est bien mort !

Que dirai-je de plus, pauvre âme, que dirai-je ?