Cette page a été validée par deux contributeurs.
VIII
Vous savez que le vin des auges
Peut seul flatter notre gosier.
Au lieu d’aller à vos vendanges,
Asseyons-nous sur nos paniers.
Vos jeux nous restent lettre morte ;
Votre amour nous est un affront.
Fumons la pipe au seuil des portes
Et vers l’azur faisons des ronds.
Nous voulons vivre dans les marges ;
Il ne faut pas nous déranger.
Promenons-nous de long en large
Et sifflotons des airs légers.