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VŒU


Le cœur brûlé par tous les tabacs de la terre
Et mal guéri d’amours nocives et d’alcools,
Je ne désire plus qu’un endroit solitaire
Pour finir mes vieux jours, paisible et sans faux col,

Le long des quais déserts d’un petit port marchand
Où j’attendrai la mort avec une âme sage,
En voyant, chaque soir, s’endormir au couchant
Le soleil, à travers des mâts et des cordages.