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ne les attaque plus. Je me figure que quand l’effort superbe qui tend l’âme japonaise si au-dessus de son diapason faiblira, le vieux petit Japon heureux et résigné, artiste et pittoresque aura péri, et le Plus Grand Japon moins heureux succombera à son tour dans une lutte inégale. Toujours à la fin de la fable éclate la grenouille qui a voulu se faire aussi grosse que le bœuf, toujours le pot de terre, fût-il le chef-d’œuvre du potier, finit par tomber en morceaux.