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Un grand manteau d’or couvre ses épaules,
Et moi dont la veste est de vieux coutil !
Partons, joli cœur, pour le Bois-Gentil.
La lune se lève au-dessus des saules.

Comme un enfant joue avec un oiseau,
Elle tient ma vie entre ses mains blanches.
La lune se lève au milieu des branches,
Partons, joli cœur, et prends ton fuseau.

Dieu merci, la chose est assez prouvée :
Rien ne vaut l’amour pour être content.
Ma mie est si belle et je l’aime tant !
Partons, joli cœur, la lune est levée.

Voilà le coup d’aile, voilà l’envolée, voilà la poésie, voilà le vrai rêve ! Quant à celui de M. Zola, il est fort extravagant et fort plat en même temps. J’admire même qu’il soit si lourd en étant si plat.