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sommaire qui est placé au bas de chaque article. Les indications de ce genre permettent aux curieux de faire des recherches sur les points qui les intéressent.

Pour montrer à M. Lamirault que j’ai feuilleté avec intérêt les cinq gros volumes dont l’exécution matérielle lui fait honneur, je présenterai deux observations assez minutieuses. La première a trait à l’article Avaray (comte d’). Il s’agit de ce comte d’Avaray à qui le comte de Provence montrait tant d’amitié. L’auteur de cet article a omis d’indiquer dans sa bibliographie la Relation d’un voyage à Bruxelles et à Coblentz, dont l’auteur n’est autre que Louis XVIII lui-même. Pourtant ce livre constitue la source principale de la biographie du comte d’Avaray. Mon second grief est un peu plus sérieux. Il porte sur la biographie d’une fausse Jeanne d’Arc, la dame des Armoises. Le rédacteur a confondu deux personnes distinctes. Il lui suffisait de lire la Jeanne d’Arc à Domrémy de M. Siméon Luce pour ne pas tomber dans cette méprise. Voilà de bien petites chicanes.

Quelle belle chose aussi qu’une encyclopédie bien faite ! Et que de richesses contiendra ce nouvel inventaire de nos sciences ! Le cercle des connaissances humaines s’est merveilleusement agrandi depuis un demi-siècle. Notre vue atteint aujourd’hui des phénomènes qu’on ne soupçonnait pas avant nous. Pour nous en tenir nous aussi à la lettre A, la plus noble des sciences, l’astronomie, nous a fait coup sur coup des révélations étonnantes ; elle nous a montré dans la sphère lumineuse du soleil des bouleversements dont