Page:La Vie littéraire, I.djvu/60

Cette page a été validée par deux contributeurs.

LA JEUNE FILLE D’AUTREFOIS
ET LA JEUNE FILLE D’AUJOURD’HUI[1]

On dit communément : Ceci ou cela est un signe des temps. Et, neuf fois sur dix, la chose qu’on croyait nouvelle est en réalité vieille comme le monde. Il est même à remarquer qu’à toutes les époques, on s’est effrayé des mêmes signes. À toutes les époques, il s’est trouvé des âmes naïves et généreuses pour gémir du déclin universel des hommes et des choses, et pour annoncer la fin du siècle. Homère a dit avant M. Henry Cochin : « Les hommes d’autrefois valaient mieux que ceux d’aujourd’hui. »

  1. Histoire d’une Grande Dame au dix-huitième siècle, la princesse Hélène de Ligne, par Lucien Perey. — Princesse, par Ludovic Halévy. — Jeanne Avril, par Robert de Bonnières.