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France, fit la campagne de 1815 et fut blessé à Waterloo.

Pendant ce temps, sa femme restait exposée aux outrages d’une police inquiète et brutale, qui allait jusqu’à mettre des échelles contre ses fenêtres pour l’observer chez elle. Chassée bientôt de Trieste, elle se trouva sans asile, ne sachant où reposer sa tête dans l’Europe entière, conjurée pour la séparer de son mari. Elle pensa obtenir chez son père un refuge pour Jérôme et pour elle : elle n’y trouva qu’une prison. Ce qu’elle souffrit dans le château d’Ellwangen lui fit cent fois souhaiter la mort.

Mais l’exil, la captivité et la persécution ne lassèrent pas sa fidélité. Du moins, elle goûtait, au milieu de ces épreuves, des joies qui avaient été refusées à ses jours prospères. Elle avait souhaité ardemment d’être mère. Elle le devint pour la première fois en 1814, d’un fils qui devait lui survivre peu de temps. Elle eut encore deux enfants : la princesse Mathilde et le prince Napoléon.

Cette vie, dont le printemps fut si pur et l’été tout brûlant de généreuses ardeurs, ne connut point la paix d’un long soir. Catherine de Wurtemberg, dont la santé avait toujours été délicate, mourut près de Lausanne, d’une hydropisie de poitrine, dans la nuit du 29 au 30 novembre 1835, dans sa cinquante-deuxième année. Ses derniers moments, dignes de sa vie entière, offrent un spectacle d’une grandeur antique.

À huit heures du soir, les médecins déclarèrent à