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CHAPITRE VIII

LA DANSE DES FAUVES

Aux exercices de Faustine avait succédé un nouveau ballet. Les marcheuses aux bras grêles, aux maillots rembourrés, offraient la nudité gracile de leur torse, dans un déshabillé savant. Leur corsage, ouvert jusqu’à la ceinture, remontait juste assez pour emprisonner, comme en des mains, les seins aux bouts carminés.

Les dos accusaient librement leur sillon voluptueux, et la mousse des aisselles ombrait les chairs sur le blanc gras.