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Ainsi les trois roses eurent le sort qu’elles avaient désiré : l’une brilla quelques heures sous les lustres du bal ; le lendemain elle était fanée.
L’autre brilla plus long-temps dans le vase sacré, mais la terre et le ciel du jardin lui manquaient, elle fut flétrie.
Seule, la rose du jardin vécut la vie d’une rose ; puis, quand ses pétales tombèrent, au fond de son calice il se forma des graines qui se répandirent sur la terre et devinrent des roses à leur tour.
Mlle C. G.