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À une jeune Fille.
Je l’ai connue
Tu souffres, jeune fille, et ton cœur se flétrit ;
Le doigt de la douleur te courbe et te meurtrit.
Pauvre fleur ! si je puis, par ma simple parole,
Rendre à ton cœur souffrant la Vierge qui console ;
Je bénirai mon Dieu, car ma tâche ici-bas
Est de tarir les pleurs qui coulent sous mes pas,