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Le Cœur et la Nature.
I.
Il faut à la tristesse un jour mourant et sombre,
Où tout rayon joyeux soit effacé dans l’ombre,
Le ciel gris de l’automne où montent par flocons
Les nuages plombés voilant les horizons ;
Il lui faut les débris de la pâle feuillée,
Alors que les autans ont jauni la vallée ;
Ou bien le souvenir de quelques jours perdus,
Triste et plaintif écho d’un bonheur qui n’est plus,