Quand un empire est menacé de destruction, quand ses propres enfants contribuent à sa ruine, il est consolant pour l’histoire attristée de ne rapporter que ses désastres, de trouver enfin un homme qui, seul contre tous, élève la voix pour défendre la patrie méconnue et livrée à la propre furie de ses fils. Certes, s’il est une époque fatale pour la France, c’est cette période sanglante qui commença à Crécy, et qui eut pour résultats, Poitiers et Azincourt. Qui de nous n’aurait voulu effacer ces preuves désolantes de nos revers ? Qui de nous n’a pas cru un instant que les grandes batailles d’Arcole, des Pyramides, d’Austerlitz, de Wagram, vengeaient assez bien nos aïeux de la honte de leur défaite, lorsque la trahison la plus infâme nous a forcé de boire jusqu’à la lie l’humiliation de Waterloo ?…