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Qui’ i’('iis(’inl)l(’ (Ir lu It’iiisl.ilioii sur lOi- cl ;ir;^M’iit, Ié{j;islati()ii dans la(|U(’lle « l’ospiit mùnic de la (-(»tniiiii- naut(’ stMnl)lait en jtMi >> ’, ne soil pas (•cilaiiiciiiciil aiil(- ricur à Vai(,’âil, MiiiayctV I(ï tiiMidra pour assuiv. Mais il v avait pcut-èliT une loi (pii (h’t'ciidait <\{’ loucher la nioniiait’, de iTcevoir rartioiit en main pr()j)i’(', loi (pic nous lisons dans le Vinaya des l)liai’rnai;up(as : « Si un hliiksu pi’cnd avec s(i propre main de For, de l’ariicnl ou nicnic de la monnaie (de cuivre)... » ’.

Le Nis. \, où la préoccupation est évidente d’éviter le eontaet de la monnaie, est la suite naturelle du [)rincipe ainsi v^neu. De même le piéeepic relatif au voyage, M. Vagga VI. 5i.-2 ^

Les Vajjiputtakas ne i’e(;oivcnt pas rariicnl delà main à la main : ils ont disposé, comme nous avons vu, un vase de cuivre rempli d’eau, au milieu du cercle des frères.

On est donc porté à croire que les Vajjijiuttakas tournent une loi trop spéciale pour avoir la portée qu’elle a acquise dans la suite. Mais, car tout est étrange dans cette affaire de Vai(,*rdî, cette impression est tout à coup détruite par une constatation brutale : il semble bien, en effet, que la pratique des Vajjiputtakas soit conforme, sinon au Dharma, du moins à l’esprit de la Communauté. Ce

(1) Oldenberg, Bouddha, trad. Fouclicr* p. 239.

(2) Nis. Pâc. XVIII, apud Real, Catena. — Le texte pâli dit peut-être la même chose, uggahheyi/a s’opposani à ufjgahhdpciji/a, faire prendre par un autre, et à upanillhittam S’ifh’ifcififa, faire garder eu dépôt ; — mais il est moins clair.

(3j Les fidèles remettront l’argent à un kdppiijalcnraUa qui fera les emplettes nécessaires au moine.

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