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64 LE MUSÈON. |27G

Il en est de même pour l)eaii('oup d'autres points sur lesquels la vigueur du Pâliniokkha est ailaiblie ou énervée. On sait de reste que le Pât. lui-même eomporte des excep- tions ; une des plus notables est celle de Nissaggiya xxiii qui permet de conserver pendant sept jours les « médica- ments )) principaux, gliee, beurre, liuile, miel et mélasse.

Ne nous étonnons donc pas de lire dans les Recberclies, p. 55, le contraire de ce que nous lisons p. 55 ^ Dans le premier passage, Minayeff se place au point de vue des Pères du Concile, armés du Prâtimoksa, et il condamne avec eux, non sans une réprobation plaisamment simulée, cette abominable pratique de la provision de sel, « viola- tion flagrante des vœux de pauvreté ». Dans le second, il observe que, pour le lecteur du Maliâvagga, la provision de sel n'est qu'une des multiples et licites dérogations aux lois de l'ascétisme rigide.

L'examen des « nouveautés » nous permettra peut-être de nous former une opinion personnelle sur le problème. Ce qui précède suilit, espérons-nous, pour laver Minayefif du reproche d'inconséquence.

Les points de Vaiçâlï peuvent être groupés en deux catégories.

L Dérogations relatives à l'organisation monastique, àvâsakappa (4), anumati (5), âcinna (G).

IL Dérogations relatives à la discipline : nourriture, singilondiiappa (l), dvangula ('î), (jûmantara (î$), amatlii- ta (7) ; boisson, yV//o^i [H] ; literie, adasaLa-nisldana (9) ; loi de i^nuyieté, jâtanlparajata (lO).

(1) « wer dessen Ausfiihruogen S. 53 liest, wird doch das Gegen- teil von dem fiaden, was derselbe Gelehrte zwei Seiten spater sagt ». Oldenberg, loc. cit.

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