Texte sanscrit et version tibétaine, avec deux appendices, 1° Définition sommaire du Pratītyasamutpāda, 2° Résumé du Śālistambasūtra dans la Suklavidarsaua.
Parmi les sources sanscrites relatives au Pratītyasamutpāda, il faut réserver une place spéciale au Śālistambasūtra : c’est un
- ↑ Il y a quelque incertitude dans la tradition. Le Kandjour porte âryasâlisambhava nâma mahâyânasûtra. Même lecture dans Naujio ; mais Bendall remarque, avec raison, que le chinois So-tân-ino (867) ne donne pas sambhava. D’ailleurs la traduction tibétaine sa lui ljaṅpa confirme la leçon de MSS. sanscrits : sâlistambasûtra (Bca. 479, 6 ; puñja est une mauvaise lecture) ; kalisiambaha MVyut. (35, 77). La graphie stambha (Si. 279, n. 7, MVyut. 65, 77, Madh. 560.3) est incorrecte : la confusion est relevée dans le Dictionnaire de Saint Petersbourg.
D’après les lexx. tibétains ljaṅ phon et ljan bu = stamba ; à côté de lJaṅ ba, on a ljan pa = « ce qui est vert » = “green corn in the first stage of its growth” (Jäschke).
Tous les mots entre parenthèses sont restitués d’après la version tibétaine.
Abbréviations
Akv. = Abhidharmakosavyâkhyâ, Ms. de la Soc. Asiatique.
Bca. = Bodhicaryâvatârapaùjika.
Bhâm. = Bhâmati.
Śi. = Śikṣāsamuccaya.
Madh. = Madhyamakavftti. MVyut. =
Mahâvyutpatti. tein = MS. d’Endere (édité et annoté par L. D. Barnett, Ancient Khotan, App. B).