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Traduction française

Ô mon pays ! ô mon pays ! ô Toulouse, Toulouse !
J’aime tes fleurs, j’aime tes fleurs,
ton ciel, ton soleil d’or !
Auprès de toi, auprès de toi,
l’âme se sent ravie,
et tout ici, et tout ici, me réjouit le cœur. (bis)

Que je suis fier de tes académies,
des monuments ornant notre cité !
De ton renom et de tes poésies
et de ton chant depuis longtemps cité !
J’aime aussi notre langue gasconne
qui donne tant de gaîté !

J’aime surtout de tes brunes grisettes
le teint fleuri, le sourire malin,
leurs beaux cheveux, leurs belles mains
leurs pieds mignons, puis leur regard taquin !
Quand je les vois, mon âme se console
alors s’envole tout mon chagrin.

À tes alentours l’herbe semble bien fraîche,
le papillon a de plus belles couleurs,
tes fruits sont doux comme un rayon de miel
et tous tes près sont émaillés de fleurs ;
de tes bosquets je recherche l’ombrage
et le chant et le chant des oisillons.

de tous les guerriers dont la noble vengeance
faisait plier le front des sarrasins,
de ta fierté et de l’indépendance
qui de tout temps régnait dans le pays.
Ô ! Je suis très fier de ma ville si belle
qui rappelle tellement de souvenirs.