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Il n’avait point d’un mât prophétique l’augure,
Ni la lyre d’Orphée animant les rameurs,
Ni Castor et Pollux semblables de figure,
À qui les dieux ont fait de pareilles faveurs,
Mais l’incertain espoir d’une longue aventure.


Provence, où le soleil arrête ses chevaux,
Ainsi connurent-ils les merveilles du monde,
Tes peuples enseignés par ce divin héros,
Et la stérile mer en ce jour fut féconde
Comme la terre ouverte aux bienfaisants travaux.


Je vanterais son nom ! Mais cependant qu’il semble
Que je veux à l’honneur hausser le tien, Maurras,
Ce trophée ancien que la Provence assemble.