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l’ouvrage en question risquait fort de n’être qu’un posthume (et ce serait une perte, du moins elle nous l’apprend dans son début, et qui plus est, pousse la complaisance jusqu’à en déduire les raisons que l’on goûtera si l’on veut ; mais à bon compte notre Sottisier français n’en aura été enrichi qu’après sa mort, et, sauf son meilleur avis, nous méritons bien d’en profiter autant que nos successeurs.

Ce n’est donc que par un hazard que cette production est tombée entre les mains de M. Fendlair, et il n’y a réellement d’autre part que celle de l’avoir escamotée : un matin qu’il était allé rendre visite à mademoiselle C…, non pour son compte, mais pour régler l’heure et les conditions d’une entrevue que désirait avoir avec elle un étranger curieux, dont il était le Mercure, il s’amusa, en attendant qu’elle soit visible, à faire l’inventaire des bi-