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presque sans réplique. Je sais qu’un vit ne peut pas toujours bander. Il reste bien la ressource de branler, de gamahucher ces cons affamés qui ouvrent toujours la gueule comme un requin. Tâchez de les enchaîner, de former des nœuds qui leur plaisent et qui puissent les retenir. J’ai essayé, me dit, mon interlocuteur, voici comme je me suis exprimé, et la réponse qu’on m’a faite.

Foutant hier sur mes genoux
La trop lascive Adèle,
Au sein des transports les plus doux,
Je demande à la belle
Si toujours à nos nœuds d’amour
Elle sera fidèle.
Écoutez, voici sans détour
La réponse d’Adèle :

— Si par ces doux nœuds on entend
La chaîne que je forme ;
Quand dans tes bras m’entrelaçant,
Ton vit me met en forme ;
Oui, mon cher, l’amour te répond
D’une chaîne aussi belle,
Tant que ces nœuds-là dureront
Je te serai fidèle.