Page:La Science pratique des filles du monde, 1833.djvu/114

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 98 —


TRENTE-UNIÈME MANIÈRE.

La Femme excusable.

Il est des hommes, de pauvres maris qui se plaignent d’être cocus, qui se lamentent, et qui vont publiant partout leur piteux cas.

Nous avons été à même d’observer ce qui se passe dans la société et de réfléchir sur le cocuage.

D’abord, nous dirons avec franchise que c’est presque toujours la faute du mari, lorsque cela arrive, c’est qu’il ne bande pas et qu’une femme ne peut pas vivre sans être foutue ; sans cela ce sexe charmant disparaîtrait de la terre. Foutre est tout pour la beauté, c’est sa vie, son élément. On peut d’ailleurs répondre à un époux qui se plaint de porter des cornes : c’est une foutaise en comparaison de l’éternité.

En fait, les femmes sont presque toujours excusables ; il ne faut pas s’en prendre à ces pauvres diablesses, et ce couplet en est la preuve.