locaustes, et ne brûlera plus d’encens pour d’autres dieux[1] ; il ne sacrifiera qu’au Seigneur, à cause de cette affaire.
18. Et que le Seigneur pardonne à ton serviteur, si, lorsque mon maître entrera dans le temple de Remman, pour y adorer, appuyé sur mon bras, je me prosterne aussi dans le temple de Remman, pendant que mon maître y adorera ; que le Seigneur pardonne alors à ton serviteur.
19. Le prophète dit à Naaman : Va-t’en en paix[2]. Et il s’éloigna pour retourner en la terre de Debratha.
20. Mais Giézi, le serviteur d’Élisée, se dit : Voilà que mon maître s’est abstenu de rien accepter des choses qu’avait apportées ce Naaman le Syrien ; vive le Seigneur ! je courrai après lui, et j’en obtiendrai quoi que ce soit.
21. Et Giézi courut après Naaman ; le Syrien le vit courant après lui, et il retourna son char pour le rencontrer.
22. Et Giézi dit : Tout va bien, mon maître m’envoie, disant : Voilà que deux jeunes gens fils de prophètes m’arrivent des montagnes d’Éphraïm, donne-leur un talent d’argent et deux robes.
23. Naaman répondit : Prends un double talent d’argent. Et il prit deux talents d’argent, en deux sacs, et deux robes, puis il les donna à porter à ses deux serviteurs qui partirent devant lui.
24. Il arriva à la brune, prit de leurs mains les présents, les déposa dans la maison, et congédia les deux h