Page:La Sainte Bible de l’Ancien Testament d’après les Septante et du Nouveau Testament d’après le texte grec par P. Giguet - tomes 1 à 4, 1872.djvu/397

Cette page n’a pas encore été corrigée

29. Et Moïse lui dit : Es-tu mon zélateur ? Puisse tout le peuple du Seigneur prophétiser, quand le Seigneur répand sur eux son esprit !

30. Et Moïse rentra dans le camp, avec les anciens d’Israël.

31. Alors, un vent s’éleva, excité par le Seigneur, poussant à travers la mer une nuée de cailles qu’il jeta ça et là tout alentour du camp, jusqu’à la distance d’une journée de marche, et elles volaient à deux coudées au-dessus de la terre.

32. Et le peuple, s’étant levé, passa le jour entier, la nuit et tout le jour suivant, à recueillir des cailles ; celui qui en eut le moins en ramassa dix mesures, et ils en mirent sécher pour eux tout autour du camp.

33. Mais les chairs étaient encore sous leurs dents ; elles n’étaient point consommées, lorsque le Seigneur s’irrita contre le peuple, et le frappa d’une très-grande plaie.

34. Et l’on nomma ce lieu Sépulcres de la concupiscence, parce qu’on y ensevelit le peuple qui avait trop désiré.

35. Des Sépulcres de la concupiscence le peuple partit pour Aseroth, et le peuple s’arrêta en Aseroth.

CHAPITRE 12.


1. Cependant, Marie avec Aaron parla contre Moïse, à cause de la femme éthiopienne que Moïse avait épousée, car il avait pris une femme éthiopienne.

2. Et ils se dirent l’un à l’autre : Est-ce à Moïse seul que le Seigneur a parlé ? Ne vous a-t-il pas parlé pareillement ? Et le Seigneur entendit.

3. Or, Moïse était le plus doux des hommes existant alors sur la terre.