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33. Portez-vous bien ; l’an cent quarante-huit, le quinze du mois de Xanthique.

34. Les Romains écrivirent aussi aux Juifs une lettre ainsi conçue : Quintus Memmius et Titus Manlius, ambassadeurs des Romains, au peuple des Juifs, salut.

35. Nous vous concédons les choses que Lysias, parent du roi, vous a concédées.

36. Quant à celles qu’il a jugé devoir soumettre au roi, envoyez-nous sans délai l’un des vôtres, après les avoir bien examinées, afin que nous en ordonnions comme il vous convient. Car nous allons à Antioche[1].

37. Hâtez-vous donc, faites partir vos députés, afin que nous sachions quelles sont vos intentions.

38. Portez-vous bien ; l’an cent quarante-huit, le quinze de Xanthique.

CHAPITRE XII

1. Ce traité conclu, Lysias s’en retourna auprès du roi, et les Juifs se mirent à cultiver leurs champs.

2. Or les généraux de la contrée, Timothée et Apollonius, fils de Gennée, Hiéronyme, Démophon, et, outre ceux-là, Nicanor, gouverneur de Chypre, ne les laissèrent point s’affermir ni vivre en paix.

3. Ceux de Joppé, à cette époque, commirent un acte impie : ils invitèrent les Juifs qui demeuraient parmi eux à monter avec leurs femmes et leurs enfants sur des barques toutes préparées, comme s’ils n’avaient eu aucune animosité contre eux ;

4. Sur la foi d’un édit publié dans la ville[2], ils acceptèrent comme des gens désirant la paix, et n’ayant

  1. C’est-à-dire près du roi pour conférer avec lui.
  2. Il était convenu par cet édit que les Juifs et les habitants de Joppé vivraient en bonne intelligence, malgré la différence de religion.