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tecteur de ce lieu ; il frappe et il perd ceux qui y vont avec de mauvais desseins.

40. Voilà donc ce qui advint d’Héliodore, et comment le trésor fut sauvé.

CHAPITRE IV

1. Cependant ce même Simon, le délateur des richesses et de sa patrie, dénonçait Onias comme étant lui-même l’instigateur d’Héliodore[1] et l’auteur de tous les maux.

2. I osait accuser de perfidie le bienfaiteur de la ville, le tuteur de ses concitoyens, le zélateur de la loi.

3. Sa haine fut portée au point que des meurtres furent même commis par quelques-uns de ceux qu’il favorisait.

4. Onias, considérant le danger de cette ardeur de querelles et les fureurs d’Apollonius, général de la Cœlé-Syrie et de la Phénicie, qui renforçait la méchanceté de Simon, alla trouver le roi[2] ;

5. Non qu’il fût devenu l’accusateur de quelques citoyens, mais ayant pour but l’utilité publique et spécialement celle de la masse du peuple.

6. Car il voyait que sans l’autorité prévoyante du roi il lui serait impossible de rétablir la paix, et de contenir les folles entreprises de Simon.

7. Mais après la mort de Séleucus et l’avènement d’Antiochus Épiphane, Jason, frère d’Onias, obtint frauduleusement le souverain sacerdoce,

8. En promettant au roi, dans une entrevue, trois cent

  1. Comme ayant le premier conseillé en secret à Héliodore de s’emparer des richesses du temple.
  2. Le roi Séleucus Philopator.