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chantez-le, exaltez-le infiniment dans tous les siècles, parce qu’il nous a tirés des enfers[1], qu’il nous a sauvés des mains de la mort, délivrés du milieu de la fournaise en flammes, et protégés au milieu du feu.

87. Rendez gloire ensemble au Seigneur, parce qu’il est bon, parce que sa miséricorde est éternelle.

88. Hommes pieux, bénissez le Seigneur, Dieu des dieux ; chantez-le et rendez-lui gloire, parce que sa miséricorde est éternelle.

89. Et Nabuchodonosor les entendit chanter des hymnes, et il fut frappé d’étonnement, et il se leva précipitamment, et il dit aux grands qui l’entouraient : N’avons-nous pas jeté au milieu du feu trois hommes enchaînés ? et ils dirent au roi : Oui, seigneur.

90. Et le roi dit : Et moi, je vois quatre hommes sans liens, se promenant au milieu des flammes, et la destruction n’est pas avec eux[2], et l’aspect du quatrième ressemble à un fils de Dieu[3].

91. Alors Nabuchodonosor s’approcha de la porte de la fournaise ardente, et il dit : Sidrach, Misach, Abdénago, serviteurs du Dieu tout-puissant, sortez et venez ! Et Sidrach, Misach et Abdénago sortirent du milieu des flammes.

92. Et les satrapes, et les généraux, et les gouverneurs et les lieutenants du roi se rassemblèrent, et ils virent ces hommes sur qui le feu n’avait eu nulle puissance en leur corps ; pas un cheveu de leur tête n’était brûlé ; leur vêtement n’était point altéré, et nulle odeur de feu n’était en eux.

93. Et le roi Nabuchodonosor prit la parole, et il dit : Béni soit le Dieu de Sidrach, de Misach et d’Abdénago,

  1. C’est-à-dire d’un abîme où la mort semblait assurée.
  2. Ils n’éprouvent aucun mal de l’approche du feu.
  3. C’est-à-dire à un ange.