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18. Sans qu’il y ait de remède, et vous aurez en outre les douleurs de vos cœurs défaillants.

19. J’entends les cris que jette, en une terre lointaine, la fille de mon peuple : Est-ce que le Seigneur n’est pas à Sion ? est-ce qu’en Sion il n’y a plus de roi ? Non, parce qu’ils m’ont exaspéré avec leurs idoles et leurs dieux étrangers.

20. L’été est passé, la moisson est finie, et nous ne sommes point sauvés.

21. En mon angoisse, j’ai pris des vêtements de deuil en voyant l’affliction de la fille de mon peuple ; j’ai été accablé de douleurs telles que celles de l’enfantement.

22. N’y a-t-il plus de baume en Galaad ? n’y a-t-il plus de médecin ? D’où vient que la fille de mon peuple n’est point encore guérie ?

CHAPITRE IX

1. Qui donnera à ma tête un réservoir d’eau, et à mes yeux une source de larmes ? Et je pleurerai mon peuple nuit et jour, et la mort de la fille de mon peuple.

2. Qui me donnera, dans le désert, une cabane lointaine ? Et j’abandonnerai mon peuple, et je m’éloignerai de lui ; car ce sont tous des adultères, c’est une assemblée de prévaricateurs.

3. Et ils ont tendu leur langue comme un arc ; le mensonge, et non la bonne foi, a prévalu sur la terre ; car ils ont passé de péché en péché, et ils ne m’ont point connu, dit le Seigneur.

4. Gardez-vous chacun de votre prochain[1], ne vous fiez pas à votre frère tout frère supplantera son frère ; tout ami s’approchera traîtreusement de son ami.

  1. Chacun en est réduit à se défier des autres, de peur d’être trahi.