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accueillerai à leur retour de l’Assyrie, et je les conduirai en Galaad et sur le Liban[1] ; et pas un seul d’entre eux ne sera laissé en oubli.

11. Et ils traverseront les détroits de la mer, et ils frapperont ses vagues[2], et le fond des fleuves sera à sec, et tout l’orgueil des Assyriens sera abattu, et le sceptre de l’Égypte sera brisé.

12. Et je les fortifierai dans le Seigneur leur Dieu ; et ils se feront gloire de son nom, dit le Seigneur.

CHAPITRE XI.

1. Liban, ouvre tes portes, et que le feu dévore tes cèdres.

2. Que le pin gémisse, parce que le cèdre est tombé, parce que les plus grands sont détruits ; chênes de Basan[3], gémissez, parce que la forêt épaisse est abattue.

3. Que la voix des pasteurs en larmes se fasse entendre, parce que leur grandeur s’est changée en détresse ; et que les lions rugissent, parce que le Jourdain souffre en son orgueil[4].

4. Voici ce que dit le Seigneur tout-puissant : Paissez les brebis du sacrifice[5].

5. Leurs possesseurs les égorgeaient sans regret, tandis que ceux qui en avaient vendu disaient : Béni soit le Seigneur, nous voilà riches ; et leurs bergers ne souffraient aucunement pour elles[6].

  1. C’est-à-dire dans la terre sainte, située entre le Liban et le pays de Galaad.
  2. Qui s’ouvriront pour les laisser passer, comme autrefois la mer Rouge.
  3. Ces pins, ces cèdres, ces chênes figurent les grands de la Judée et de Jérusalem.
  4. Puisqu’il n’a pu empêcher le passage des ennemis.
  5. Qui me sont vouées.
  6. N’avaient aucun souci de voir qu’on les vendait et qu’on les égorgeait.