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pas que la flamme, en consumant les fruits des Égyptiens, brûlait au milieu de la grêle, et resplendissait au milieu des pluies.

23. Et encore, pour que les justes fussent nourris, le feu oubliait même sa vertu propre.

24. Car la créature, soumise à son Créateur, trouve des forces nouvelles pour le châtiment des hommes iniques, et s’adoucit pour le bien de ceux qui croient en Toi.

25. C’est pourquoi la manne, en se transformant de toute manière, servait Ta grâce nourricière de toutes choses, au gré des désirs de ceux qui la désiraient ;

26. afin que les enfants aimés de Toi, Seigneur, apprissent que ce n’est point le fruit qui nourrit l’homme, mais que Ta Parole conserve ceux qui mettent leur confiance en Toi.

27. Car cette substance, que le feu ne détruisait pas, fondait rapidement à la chaleur d’un faible rayon de soleil ;

28. afin qu’il fût notoire que l’on doit devancer le soleil pour Te rendre grâces, et T’adorer avant la lumière du matin.

29. Car l’espérance de l’ingrat se dissipe comme le givre en hiver ; elle s’écoule comme une onde inutile.

CHAPITRE 17.


1. Tes jugements sont grands et inénarrables ; c’est pourquoi des âmes sans discipline se sont égarées.

2. Des pervers croyaient opprimer le peuple saint ; mais eux-mêmes, enclos dans leurs demeures, enchaînés par les ténèbres, esclaves de la profonde nuit, ils se couchèrent, cherchant à fuir l’éternelle Providence.