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15. En effet, ils ont réputé dieux toutes les idoles des gentils, qui ne font point usage de leurs yeux pour voir, ni de leurs narines pour respirer l’air, ni de leurs oreilles pour entendre, ni des doigts de leurs mains pour toucher, ni de leurs pieds inertes pour se mouvoir.

16. Car un homme les a forgées, les a façonnées, lui qui avait reçu l’intelligence : or nul homme n’a le pouvoir de faire un dieu semblable à lui-même.

17. Mortel, il a fait de sa main inique un mort ; il vaut mieux lui-même que ce qu’il vénère, puisque, ayant reçu l’être, il a vécu, et ses dieux, jamais.

18. Cependant on honore d’un culte les animaux les plus vils ; car, comparés aux autres, ils les dépassent en stupidité.

19. Aussi rien de bien n’arrive à qui n’a d’autre désir que de contempler les bêtes ; celui-là fuit les louanges de Dieu et Sa bénédiction.

CHAPITRE 16.


1. C’est pourquoi les gentils ont été justement châtiés par des êtres semblables ; ils ont été tourmentés par une multitude de bêtes malfaisantes.

2. Au lieu des corrections, Tu as donné des biens à Ton peuple ; en sa concupiscence d’appétit, Tu lui as préparé pour sa nourriture des râles, des cailles d’une saveur exquise.

3. Tandis que les désirs des Égyptiens, quand le besoin d’aliments les sollicitait, étaient détournés par l’horreur des plaies qui leur étaient envoyées, Ton peuple, après une courte détresse, se délectait d’une exquise nourriture.