Page:La Sainte Bible de l’Ancien Testament d’après les Septante et du Nouveau Testament d’après le texte grec par P. Giguet - tomes 1 à 4, 1872.djvu/1847

Cette page n’a pas encore été corrigée

4. Inondée à cause d’elle, la terre fut de nouveau sauvée par la Sagesse, qui fut pilote du juste, voguant sur un bois de peu de prix.

5. C’est elle qui, lorsque toutes les nations furent unies en un même esprit de malice, choisit le juste, et le garda pur devant Dieu, et le fortifia contre les entrailles de sa tendresse pour son fils.

6. C’est elle, quand les méchants périrent, qui sauva un juste fuyant la descente du feu sur la Pentapole.

7. Et, en témoignage de leur perversité, cette terre demeure aride et fumante, et de ses arbres les fruits ne mûrissent pas ; et une statue de sel est le mémorial de la femme incrédule.

8. Car ceux qui abandonnent la Sagesse, non seulement se sont fait le tort de ne plus connaître le bien, mais encore ils ont laissé à la terre le mémorial de leur démence, de telle sorte qu’ils ne puissent même cacher en quoi ils avaient failli.

9. Au contraire, la Sagesse a tiré de peine ceux qui l’avaient servie.

10. C’est elle qui conduisit dans la voie étroite le juste fuyant le courroux d’un frère ; elle qui lui montra le Royaume de Dieu, et lui donna la science des choses saintes ; elle qui le récompensa de ses fatigues, et multiplia le fruit de ses travaux.

11. C’est elle qui l’assista contre la convoitise de ceux qui lui faisaient violence, et qui l’enrichit.

12. C’est elle qui le protégea contre ses ennemis, l’affermit contre les séducteurs, et lui décerna le prix d’une