Page:La Sainte Bible de l’Ancien Testament d’après les Septante et du Nouveau Testament d’après le texte grec par P. Giguet - tomes 1 à 4, 1872.djvu/1843

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2. Je l’ai aimée et je l’ai choisie dès ma jeunesse ; je l’ai cherchée afin de la prendre pour épouse, tant j’étais épris de sa beauté.

3. Elle honore sa noble origine en cohabitant avec Dieu ; le Maître de toutes choses la chérit.

4. C’est l’interprète de la science de Dieu ; c’est la directrice de Ses œuvres.

5. Et si, dans la vie, la richesse est une chose désirable, qu’y a-t-il de plus riche de la Sagesse, l’artisan universel ?

6. Or, si la Sagesse coopère à nos œuvres, qui plus qu’elle parmi les âtres est habile ouvrier ?

7. Et si quelqu’un aime la justice, ses vertus sont l’œuvre de la Sagesse ; car il apprend la modération, la prudence, l’équité, le courage, que rien dans la vie de l’homme ne surpasse en efficacité.

8. Et si quelqu’un désire une grande expérience, la Sagesse sait le passé, elle prévoir l’avenir, elle connaît les subtilités du langage, et les solutions des problèmes ; d’avance, elle connaît les signes et les prodiges, les vicissitudes des saisons et des temps.

9. J’ai donc résolu de la prendre pour épouse, sachant qu’elle ne me conseillerait que le bien, et me consolerait de mes peines et de mes inquiétudes.

10. Par elle j’aurai gloire parmi les peuples, et honneur parmi les vieillards, malgré ma jeunesse.

11. On me trouvera pénétrant quand je rendrai la justice ; je ferai l’admiration des puissants en paraissant devant eux.

12. Quand je me tairai, ils seront dans l’attente ; quand