Page:La Sainte Bible de l’Ancien Testament d’après les Septante et du Nouveau Testament d’après le texte grec par P. Giguet - tomes 1 à 4, 1872.djvu/1825

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6. Ta tête est posée sur toi semblable au Mont Carmel, et ta chevelure est comme de la pourpre ; le roi est retenu dans tes galeries.

7. Ô ma bien-aimée, que de grâce, que de suavité en tes délices !

8. Ta stature est celle d’un palmier ; tes mamelles sont comme des grappes de raisins.

9. J’ai dit : Je monterai au palmier ; j’atteindrai à son faîte, et tes mamelles seront comme les grappes de la vigne, l’odeur de tes narines comme celle des pommes,

10. et ton gosier comme un bon vin. Qu’aime mon frère bien-aimé, et qui plaît à mes dents et à mes lèvres ;

11. Je suis à mon frère bien-aimé, et son regard est tourné vers moi.

12. Viens, mon frère bien-aimé, allons aux champs, dormons dans les bourgades.

13. Levons-nous dès l’aurore pour aller aux vignes ; voyons si le raisin est en fleur, si les grains sont en fleur, si les grenades fleurissent : c’est là que je te donnerai mes mamelles.

14. Les mandragores ont donné leur senteur, et, au seuil de nos portes, tous les fruits verts et mûrs, ô mon frère bien-aimé, je les ai gardés pour toi.

CHAPITRE 8.


1. Ô mon frère bien-aimé, que n’as-tu sucé les mamelles de ma mère ! Si je te trouve dehors, je te baiserai, et nul ne me méprisera.