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est l’unique de sa mère ; elle est l’élue de celle qui l’a enfantée. Les jeunes filles l’ont vue, et la déclarent heureuse ; les reines et les concubines la loueront.

10. Quelle est celle qui regarde dehors comme le matin ; belle comme la lune, élue comme le soleil, terrible comme une armée en bataille ?

11. Je suis descendu au jardin des noyers, pour voir les fruits du vallon ; si la vigne est en fleur, et si les grenades sont fleuries.

12. Là je te donnerai mes mamelles. Mon âme n’a rien su, et j’ai été comme emportée par les chers d’Aminadab.

CHAPITRE 7.


1. Reviens, reviens, ma Sulamite ; reviens, reviens, et nous ne verrons que toi. Que verrez-vous en la Sulamite, qui vient comme les rangs d’une armée ?

2. Fille de Nadab, que les sandales donnent grâce à tes pas ! Les contours de tes jambes ressemblent à des colliers, chef-d’œuvre d’un artiste.

3. Ton nombril est comme un cratère fait au tour, où le vin ne manque jamais. Ta poitrine est comme un monceau de froment enveloppé de lis.

4. Tes deux mamelles sont comme les deux faons jumeaux d’un chevreuil.

5. Ton cou est comme une tour d’ivoire, tes yeux comme des étangs d’Hésebon, près des portes de la fille issue de beaucoup de peuples. Ton nez est comme la tour du Liban qui regarde Damas.