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sur des bases d’or ; sa beauté est celle du Liban : elle excelle comme le cèdre.

16. Sa bouche est pleine de douceur, et fait naître les désirs ; tel est mon frère bien-aimé, tel est mon ami, filles de Jérusalem.

CHAPITRE 6.


1. Où est allé ton frère bien-aimé, ô toi belle entre toutes les femmes ? Où ton frère bien-aimé s’est-il retiré ? Et nous le chercherons avec toi.

2. Mon frère bien-aimé est descendu dans son jardin parmi les roses d’aromates, pour paître son troupeau dans ses jardins, et y cueillir des lis.

3. Je suis à mon frère bien-aimé, et mon frère bien-aimé est à moi ; il fait paître son troupeau parmi les lis.

4. Tu es belle, ô ma bien-aimée, comme la tendresse, gracieuse comme Jérusalem, terrible comme une armée en bataille.

5. Détourne de moi tes yeux, car ils m’ont transporté ; ta chevelure est comme les troupeaux de chèvres que l’on voit en Galaad.

6. Tes dents sont comme la toison des brebis sortant du lavoir après la tonte, qui toutes ont deux petits, et dont nulle n’est stérile.

7. Tes lèvres sont comme un ruban d’écarlate, et ton langage est plein de grâce. Tes joues sont comme la peau de la grenade, sans parler de tes beautés cachées.

8. Il y a soixante reines et quatre-vingt concubines, et des jeunes filles sans nombre.

9. Mais ma colombe, ma parfaite est unique ; elle