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tailler est venu ; le roucoulement de la tourterelle s’entend sur notre terre.

13. Les jeunes figues montrent leurs bourgeons ; les vignes sont en fleur et donnent leur parfum. Lève-toi, ma bien-aimée ; viens ô ma belle, ô ma colombe. Viens,

14. toi ma colombe, à l’abri sous les roches, dans le creux des murs. Montre-moi ton visage, que j’entende ta voix ; car ta voix est douce, et ton visage est plein de grâces.

15. Prenez les jeunes renards, qui ravagent les vignes, quand nos vignes sont en fleur.

16. Mon frère bien-aimé est à moi, et moi à lui ; et il fait paître son troupeau parmi les lis,

17. jusqu’à ce que se lèvent les premières brises du jour et que les ténèbres se dissipent. Reviens, mon frère bien-aimé ; accours comme le chevreuil ou le jeune faon sur les ravins des montagnes.

CHAPITRE 3.


1. Sur ma couche, la nuit, j’ai désiré celui qu’aime mon âme ; je l’ai cherché, et ne l’ai point trouvé ; je l’ai appelé, et il ne m’a pas écouté.

2. Je me lèverai donc ; j’irai par la ville, les marchés, les places, et je chercherai celui qu’aime mon âme. Je l’ai cherché, et ne l’ai point trouvé.

3. Les gardiens m’ont rencontrée, en faisant la ronde dans la ville : N’avez-vous pas vu celui qu’aime mon âme ?