Page:La Sainte Bible de l’Ancien Testament d’après les Septante et du Nouveau Testament d’après le texte grec par P. Giguet - tomes 1 à 4, 1872.djvu/1798

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8. C’est un homme seul, et qui n’en a pas un second avec lui ; et quoiqu’il n’ait ni fils ni frère, son travail est sans fin, et son œil n’est pas rassasié de richesse : Et pour qui mon labeur, et pour qui privé-je mon âme de tout bien ? Or cela encore est vanité et mauvaise inquiétude.

9. Deux valent mieux qu’un, et ils reçoivent de leur commun labeur un salaire abondant ;

10. car, s’ils tombent, l’un relève son compagnon ; malheur à l’homme seul, s’il tombe, il n’a personne pour le relever !

11. Et si deux dorment ensemble, la chaleur est avec eux ; et comment un seul se réchauffera-t-il ?

12. Et si un seul prévaut, les deux lui résisteront ; et une triple corde ne sera pas promptement brisée.

13. Mieux vaut un enfant pauvre et sage, qu’un roi vieux et insensé qui ne sait rien prévoir.

14. Car tel sortira de la prison pour régner, et tel autre qui était roi est devenu indigent.

15. J’ai vu tous les vivants, qui cheminent sur la terre, se mettre à la suite du jeune prince qui doit remplacer ce roi.

16. Le nombre est infini de tout le peuple, de tous ceux qui ont été avant eux. Et les derniers venus ne se réjouiront pas en ce jeune homme ; car cela est encore vanité et affliction d’esprit.

17. Prends garde où tu mets le pied dans le temple du Seigneur, et approche pour écouter ; ton offrande sera plus agréable que les dons des insensés, car ils ignoreront qu’ils font le mal.