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21. Et qui a vu si le souffle des fils des hommes remonte en haut, ou si le souffle des bêtes descend en bas dans la terre ?

22. Et j’ai vu qu’il n’est rien de bon pour l’homme, sinon de se complaire en ses œuvres ; car tel est son partage. Car qui le conduira à connaître quelque chose de ce qui sera après lui ?

CHAPITRE 4.


1. Et je me suis retourné d’un autre côté, et j’ai vu toutes les oppressions qui se font sous le soleil. Et voilà les larmes de ceux qu’on a opprimés, et nul ne les console ; et voilà la force des mains de ceux qui oppriment, et nul ne les console.

2. Et j’ai félicité tous les morts, tous les trépassés plus que les vivants, quels que soient ceux qui maintenant existent.

3. Plus heureux que les vivants et les morts, celui qui n’a jamais été ; il n’a pas vu toute l’œuvre mauvaise qui se fait sous le soleil.

4. Et j’ai vu tout labeur et toute industrie à l’œuvre ; et j’ai vu que cette ardeur provient de l’envie que l’homme porte à son semblable. Et cela encore est vanité et présomption d’esprit.

5. L’insensé se croise les bras, et mange sa propre chair.

6. Mieux vaut une main pleine avec le repos, que les deux mains pleines avec labeur et peine d’esprit.

7. Et je me suis retourné, et j’ai vu une autre vanité sous le soleil.