Page:La Sainte Bible de l’Ancien Testament d’après les Septante et du Nouveau Testament d’après le texte grec par P. Giguet - tomes 1 à 4, 1872.djvu/1781

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4. Le courroux est sans pitié, la colère pénétrante ; mais l’envie ne peut rien supporter.

5. Mieux vaut le blâme à découvert que des amitiés cachées.

6. Les blessures faites par un ami sont plus dignes de confiance que les baisers d’un ennemi.

7. L’âme dans la satiété ne fait aucun cas d’un rayon de miel ; à l’âme affamée tout semble doux, même les choses amères.

8. L’homme qui s’est expatrié est réduit en esclavage, comme le petit oiseau tombé de son nid.

9. Le cœur se réjouit du vin, des parfums et de l’encens ; mais l’âme est déchirée par les malheurs.

10. N’abandonne point ton ami ni l’ami de ton père ; si tu es en détresse, n’entre point dans la maison de ton frère ; mieux vaut un ami auprès de toi qu’un frère qui demeure au loin.

11. Sois sage, ô mon fils, afin que ton cœur se réjouisse ; éloigne de toi les paroles de blâme.

12. L’homme habile, à l’approche d’un malheur, se tient caché ; mais les insensés courent au-devant, et en portent la peine.

13. Ôte son manteau à quiconque ravage le champ d’autrui ; car c’est un méchant qui a passé là.

14. Celui qui bénira son ami à haute voix, dès l’aurore, semblera ne différer en rien de celui qui le maudit.