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mon repos et mon réveil ;

3. Tu as compris de loin toutes mes pensées ; tu as recherché mon sentier et le fil de ma vie.

4. Et tu as prévu toutes mes voies, et reconnu que sur ma langue il n’est point de paroles iniques.

5. Voilà, ô Seigneur, que tu sais toutes les choses de la fin et du commencement ; tu m’as formé et tu as posé sur moi ta main.

6. Ta science sur moi est admirable et pleine de force, et je ne puis en approcher,

7. Où aller pour fuir ton esprit ? ou me réfugier pour échapper à ta face ?

8. Si je monte au ciel, tu y es, si je descends en enfer, tu y es présent.

9. Si, dès l’aurore, je déploie mes ailes et que je m’abrite aux extrémités de la mer,

10. Là encore ta main me conduit, et ta droite me retient.

11. Et j’ai dit : Peut-être les ténèbres me cacheront-elles ; et la nuit a été lumière sur mes voluptés.

12. Car pour toi, les ténèbres ne sont point ténèbres, et la nuit brille autant que le jour. Les ténèbres sont pour toi comme la lumière du jour.

13. Seigneur, tu es maître de mes reins ; tu m’as pris dès le sein de ma mère.

14. Je te rendrai gloire, parce que tes prodiges ont un éclat terrible ; tes œuvres sont merveilleuses, et mon âme le sait bien.

15. Mes os ne te sont point cachés, puisque tu les as