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2. Vous connaissez mon repos et mon réveil [1] ;

3. Vous avez compris de loin toutes mes pensées ; vous avez recherché mon sentier et le fil de ma vie.

4. Et vous avez prévu toutes mes voies, et reconnu que sur ma langue il n’est point de paroles iniques.

5. Voilà, ô Seigneur ; que vous savez toutes les choses de la fin et du commencement ; vous m’avez formé, et vous avez posé sur moi votre main.

6. Votre science sur moi est admirable et pleine de force, et je ne puis en approcher [2].

7. Où aller pour fuir votre esprit ? où me réfugier pour échapper à votre face ?

8. Si je monte au ciel, vous y êtes ; si je descends en enfer, vous y êtes présent.

9. Si, dès l’aurore, je déploie mes ailes et que je m’abrite aux extrémités de la mer,

10. Là encore votre main me conduit, et votre droite me retient.

11. Et j’ai dit : Peut-être les ténèbres me cacheront-elles [3] ; et la nuit a été lumière sur mes voluptés.

12. Car pour vous, les ténèbres ne sont point ténèbres, et la nuit brille autant que le jour. Les ténèbres sont pour vous comme la lumière du jour.

13. Seigneur, vous êtes maître de mes reins [4] ; vous m’avez pris dès le sein de ma mère.

14. Je vous rendrai gloire, parce que vos prodiges ont un éclat terrible ; vos œuvres sont merveilleuses, et mon âme le sait bien.

15. Mes os ne vous sont point cachés, puisque vous les

  1. Dieu sonde les reins, c’est-à-dire les pensées, les désirs, les sentiments les plus intimes, tout l’intérieur de l’homme.
  2. Ce vœu est une prophétie.
  3. Littéralement : Marcheront sur moi.
  4. Dieu sonde les reins, c’est-à-dire les pensées, les désirs, les sentiments les plus intimes, tout l’intérieur de l’homme.