13. Et il lui naquit sept fils et trois filles.
14. Et il appela la première Héméra, la seconde Casia, et la troisième Corne d’Amalthée[1].
15. Et, en toute l’étendue que le ciel recouvre, on n’eût pas trouvé femmes plus belles que les filles de Job, et leur père leur donna des parts d’héritage comme à ses fils.
16. Et Job, après ses jours d’affliction, vécut cent soixante-dix ans ; et la durée de toute sa vie fut de deux cent quarante ans. Et Job vit ses fils et les fils de ses fils, jusqu’à la quatrième génération, et Job finit très-avancé en âge et plein de jours.
Et il est écrit qu’il ressuscitera avec ceux que le Seigneur ressuscite[2].
Ce qui suit est tiré de la traduction syriaque du livre[3]. Il demeurait en la terre de Hus, sur les confins de l’Idumée et de l’Arabie. Il avait porté d’abord le nom de Jobab ; ayant épousé une femme arabe, il eut un fils appelé Ennon. Il descendait, par son père, de Zaré, des fils d’Esau, et par sa mère, de Bosorras ; de sorte qu’il était lui-même de la cinquième génération après Abraham[4]. Voici les rois qui ont ré-
- ↑ Ces trois noms sont des allusions aux trois états de Job : le premier, qui signifie jour, désigne sa prospérité première ; le second, tiré d’une plante aromatique à odeur forte, désigne les épreuves au milieu desquelles Dieu l’a soutenu ; le sens du troisième est corne d’abondance ; il exprime évidemment les faveurs spirituelles et temporelles dont la patience de Job fut couronnée.
- ↑ Ce verset ne se trouve pas dans l’hébreu. Pour ceux que Dieu ressuscite, les élus. (Voy. Ps. 1, note 6.)
- ↑ Cette note, qui se trouve à la fin de la version syriaque et qui a été ajoutée à celle des Septante, n’a point été reçue comme canonique par l’Eglise.
- ↑ Son cinquième arrière-petit-fils, de la cinquième génération d’hommes de la race d’Esau, comme Moïse l’était de la race de Jacob.