26. Vos réprimandes ne me rendront même pas le calme, et je suis importuné par le bruit de vos paroles.
27. En effet vous tombez sur un orphelin ; vous vous jetez sur votre ami.
28. Puisque je vous ai vus en face, je ne dissimulerai rien.
29. Demeurez ; entre nous point d’iniquité, remettez-vous d’accord avec un juste.
30. Car ma langue dit-elle rien qui ne soit équitable ; et mon gosier donne-t-il passage à des paroles étudiées ?
CHAPITRE 7.
1. La vie de l’homme sur la terre est-elle autre chose qu’une épreuve ? N’est-il pas lui-même comme un ouvrier à gages que l’on prend le jour où l’on veut l’employer,
2. Ou comme l’esclave qui craint son maître et ne gagne qu’un peu de repos à l’ombre, ou comme le journalier à qui l’on fait attendre son salaire ?
3. Et moi j’ai vainement attendu des mois entiers ; il ne m’a été accordé que des nuits de douleurs.
4. Si je me couche, je dis : Quand viendra le jour ? Et si je me lève : Quand viendra le soir ? Et je suis accablé de souffrance du soir à l’aurore.
5. Mon corps est souillé de la pourriture des vers ; j’amollis les glèbes de la terre avec le pus que je jette.
6. Ma vie est plus légère que la parole ; elle s’est consumée comme une espérance déçue.
7. Souviens-toi, Eliphaz, que ma vie n’est