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8. Les nations, c’est la foule qui s’assembla pour effacer le nom des Juifs.

9. Et notre nation, c’est Israël qui invoqua Dieu et fut sauvé. Et le Seigneur a protégé son peuple, et il nous a délivrés de tous ces maux, et il a fait éclater des prodiges, et il a montré des signes, ce qui n’est jamais arrivé chez les nations.

10. A cause de cela, il a fait deux sorts : l’un pour son peuple, l’autre pour les autres nations.

11. Et les deux sorts ont comparu devant Dieu au moment et à l’heure, le jour où il devait juger toutes les nations.

12. Et Dieu s’est souvenu de son peuple, et il a vengé son héritage.

13. Et les jours d’adar, le treize et le quatorze, seront célébrés devant Dieu par tout le peuple à jamais, par des réjouissances et des fêtes, en tout Israël.

CHAPITRE XI

1. La quatrième année du règne de Ptolémée et de Cléopâtré, Dosithée, qui dit être prêtre et lévite, accompagné de Ptolémée, son fils, apporta cette lettre sur les Phruréés ; et, tous les deux, déclarèrent qu’elle avait été traduite à Jérusalem par Lysimaque, fils de Ptolémée [1].


FIN DU TOME DEUXIÈME.
  1. Ce chapitre est une noté ajoutée au livre lorsqu’il fut traduit en grec, pour servir aux Juifs réfugiés en Égypte. Elle confirme l’opinion d’après laquelle ce livre est le mémoire même d’Esther et de Mardochée.