Page:La Sainte Bible de l’Ancien Testament d’après les Septante et du Nouveau Testament d’après le texte grec par P. Giguet - tomes 1 à 4, 1872.djvu/1295

Cette page n’a pas encore été corrigée

maîtres, et je rougis d’elle. Et elle reprit : Où sont tes aumônes et tes œuvres de justice ? Comme elles se révèlent toutes en toi !

CHAPITRE 3.


1. Et, le cœur contristé, je versai des larmes, et je priai dans ma douleur, disant :

2. Vous êtes juste, ô Seigneur ; toutes vos voies, toutes vos œuvres sont miséricorde et vérité ; et vous jugez avec vérité et justice dans tous les siècles.

3. Souvenez-vous de moi, jetez sur moi vos regards ; ne me punissez pas de mes péchés, ni de mes inadvertances, ni des péchés que mes pères ont commis devant vous.

4. Car ils ont désobéi à vos commandements, et vous nous avez livrés au pillage, à la captivité, à la mort, et nous sommes la fable et le jouet de toutes les nations chez qui vous nous avez dispersés.

5. Mais vos jugements sont nombreux et irréprochables ; ils peuvent me traiter selon mes péchés et ceux de mes pères, parce que nous n’avions point été fidèles à votre loi, et que nous n’avions point marché devant vous dans la vérité.

6. Faites donc de moi ce que bon vous semble ; ordonnez que le souffle me soit ôté, que je sois affranchi, que je devienne terre ; car, mieux vaut pour moi mourir que vivre, puisque j’ai subi d’injustes reproches et qu’il est en moi une grande tristesse ; ordonnez donc que dès maintenant je sois délivré de mes maux pour entrer dans le lieu éternel ; ne détournez point de moi votre face.