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CHAPITRE XLI.

18. Je crus voir sortir du fleuve sept vaches extrêmement belles et grasses en leur chair, qui se mirent à paître dans la prairie.

19. Derrière elles, il sortit du fleuve sept autres vaches, mauvaises, laides et maigres, telles que dans toute l’Égypte je n’en ai jamais vu de plus laides.

20. Et les sept vaches laides et maigres mangèrent les sept premières, qui étaient belles et grasses.

21. Celles-ci entrèrent dans leurs entrailles ; et il ne parut point qu’elles eussent été ainsi absorbées dans leur ventre, car l’aspect des maigres resta ce qu’il était d’abord ; et, après m’être éveillé, je me rendormis.

22. Ensuite, j’eus dans mon sommeil une nouvelle vision : il me sembla que sept épis se levaient sur une même tige, beaux et pleins.

23. Et sept autres épis, maigres et amincis par le vent, poussèrent après ceux-là.

24. Puis, les sept épis maigres et amincis par le vent mangèrent les sept épis beaux et pleins. J’ai parlé aux interprètes, et il ne s’est trouvé parmi eux personne pour me donner une explication.

25. Joseph répondit au Pharaon : Le songe du Pharaon est un seul et même songe ; Dieu a montré au Pharaon ce qu’il doit faire.

26. Les sept vaches grasses sont sept années, les sept épis pleins sont sept années aussi ; le songe du Pharaon est un seul et même songe.

27. Les sept vaches maigres qui sortent du fleuve après les premières, sont sept années, et les sept épis maigres, amincis par le vent, sont sept années : il y aura sept années de famine.

28. C’est ce que je viens de dire au Pharaon : Dieu lui a montré ce qu’il veut faire.