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une femme cria à lui, disant : Sauve-moi, ô roi mon maître.

27. Il lui dit : Si le Seigneur ne te sauve, comment pourrai-je te sauver ? Ai-je rien du pressoir ou de l’aire ?

28. Le roi ajouta : Que t’arrive-t-il ? Elle reprit : La femme que voilà m’a dit : Donne-moi ton fils, aujourd’hui nous le mangerons, et demain nous mangerons le mien.

29. Nous avons donc fait bouillir mon fils et nous l’avons mangé ; puis, je lui ai dit le lendemain : Donne-moi ton fils, et aujourd’hui nous le mangerons ; mais elle a caché son fils.

30. Lorsque le roi d’Israël eut oui les paroles de la femme, il déchira ses vêtements, il traversa le rempart, et le peuple vit le cilice sur ses chairs.

31. Et il s’écria : Que Dieu me punisse et qu’il me punisse encore, si la tête d’Elisée est encore aujourd’hui sur ses épaules.

32. Or, Elisée était assis en sa demeure, et les anciens étaient assis auprès de lui. Et le roi avait envoyé contre lui un homme ; avant que celui-ci arrivât, le prophète dit aux anciens : Ne savez-vous pas que le fils du meurtre a envoyé prendre ma tête ? Voyez, quand son messager sera arrivé ; fermez la porte et retenez-le en dedans ; n’entendez-vous point derrière lui le bruit des pas de son maître ?

33. Comme il parlait encore, le messager entra et dit : C’est le Seigneur qui fait fondre sur nous ces maux ; que puis-je encore attendre, du Seigneur ?

CHAPITRE 7.


1. Et le prophète répondit : Écoute la parole du Seigneur : Voici ce que dit le Seigneur : Demain, à pareille heure, la mesure de fleur de farine se vendra un sicle, et