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Chap. XII, 5.
Chap. XII, 14.
LIVRE DE L’ECCLÉSIASTE.

5où l’on redoute les lieux élevés,
où l’on a des terreurs dans le chemin,
où l’amandier fleurit,
où la sauterelle devient pesante,
et où la câpre n’a plus d’effet,
car l’homme s’en va vers sa maison d’éternité,
et les pleureurs parcourent les rues ;[1]
6avant que se rompe le cordon d’argent,
que se brise l’ampoule d’or,
que la cruche se casse à la fontaine,
que la poulie se brise et roule dans la citerne ;[2]
7et que la poussière retourne à la terre, selon ce qu’elle était ;
et que l’esprit retourne à Dieu qui l’a donné.

8Vanité des vanités, dit l’Ecclésiaste, tout est vanité.

ÉPILOGUE.

[XII, 9-14.]

9Outre que l’Ecclésiaste fut un sage,
il a encore enseigné la science au peuple ;
il a pesé et sondé, et il a disposé un grand nombre de sentences.
10L’Ecclésiaste s’est étudié à trouver un langage agréable,
et à écrire avec exactitude des paroles de vérité.

11Les paroles des sages sont comme des aiguillons,
et leurs recueils comme des clous plantés ;
elles sont données par un seul Pasteur.

12Et quand à plus de paroles que celles-ci, mon fils, sois averti.
Multiplier les livres n’aurait pas de fin,
et beaucoup d’étude est une fatigue pour la chair.

13Fin du discours, le tout entendu :
Crains Dieu et observe ses commandements,
car c’est là le tout de l’homme.
14Car Dieu citera en un jugement portant sur tout ce qui est caché,
toute œuvre, soit bonne, soit mauvaise.

  1. 5. Images se rapportant au même sujet, comme le marque la fin du verset, mais d’une interprétation difficile.
  2. 6. Images diverses de la mort ; cf. vers. 7.