3Si tu gardes le souvenir de l’iniquité, Yahweh,
Seigneur, qui pourra subsister ?
4[1]Mais auprès de toi est le pardon,
afin qu’on te révère.
5J’espère en Yahweh ; mon âme espère,
et j’attends sa parole.
6Mon âme aspire après le Seigneur
plus que les guetteurs n’aspirent après l’aurore.
7Israël, mets ton espoir en Yahweh !
Car avec Yahweh est la miséricorde,
avec lui une surabondante délivrance.
8C’est lui qui rachètera Israël
de toutes ses iniquités.
1Cantique des montées. De David[2].
Yahweh, mon cœur ne s’est pas enflé d’orgueil,
et mes regards n’ont pas été hautains.
Je ne recherche point les grandes choses,
ni ce qui est élevé au-dessus de moi.
2Non ! Je tiens mon âme dans le calme et le silence.
Comme un enfant sevré sur le sein de sa mère[3],
comme l’enfant sevré mon âme est en moi.
3Israël, mets ton espoir en Yahweh !
Maintenant et toujours !
1Cantique des montées.
Souviens-toi, Yahweh, de David,
de toutes ses peines[4] !
2Il fit ce serment à Yahweh,
ce vœu au Fort de Jacob[5] :
3« Je n’entrerai pas dans la tente où j’habite,
je ne monterai pas sur le lit où je repose ;
4je n’accorderai point de sommeil à mes yeux,
ni d’assoupissement à mes paupières[6],
5jusqu’à ce que j’aie trouvé un lieu pour Yahweh,
une demeure pour le Fort de Jacob. »
6Voici, entendions-nous dire, qu’elle est à Ephrata ;
nous l’avons trouvée dans les champs de Jaar[7].
- ↑ CXXX, 4-7. LXX et Vulg., Mais auprès de toi est le pardon, et à cause de ta loi je t’attends, Seigneur ; mon âme attend, confiante dans ta parole. Mon âme a mis son espoir dans le Seigneur. Depuis la veille du matin jusqu’à la nuit, qu’Israël espère dans le Seigneur. Car avec Yahweh etc.
- ↑ CXXXI, 1. De David : manque dans les LXX.
- ↑ 2. LXX et Vulg. Si te n’avais pas d’humbles sentiments et si j’avais exalté mon âme, — comme l’enfant sevré sur le sein de sa mère, ainsi tu traiterais (LXX ; ainsi sera traitée, Vulg.) mon âme.
- ↑ CXXXII, 1. De toutes ses peines. LXX et Vulg., de toute sa douceur.
- ↑ 2. Fort de Jacob. LXX et Vulg., Dieu de Jacob.
- ↑ 4. LXX et Vulg. ajoutent : ni de repos à mes tempes.
- ↑ 6. Jaar ou Iaar, forme abrégée de Cariath-Iearim, c.-à-d. ville des bois : LXX et Vulg., dans les champs de la forêt.