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Ainsi parle l’Éternel : Placez-vous sur les chemins, regardez, Et demandez quels sont les anciens sentiers, Quelle est la bonne voie ; marchez-y, Et vous trouverez le repos de vos âmes ! Mais ils répondent : Nous n’y marcherons pas. J’ai mis près de vous des sentinelles : Soyez attentifs au son de la trompette ! Mais ils répondent : Nous n’y serons pas attentifs. C’est pourquoi écoutez, nations ! Sachez ce qui leur arrivera, assemblée des peuples ! Écoute, terre ! Voici, je fais venir sur ce peuple le malheur, Fruit de ses pensées ; Car ils n’ont point été attentifs à mes paroles, Ils ont méprisé ma loi. Qu’ai-je besoin de l’encens qui vient de Séba, Du roseau aromatique d’un pays lointain ? Vos holocaustes ne me plaisent point, Et vos sacrifices ne me sont point agréables. C’est pourquoi ainsi parle l’Éternel : Voici, je mettrai devant ce peuple des pierres d’achoppement, Contre lesquelles se heurteront ensemble pères et fils, Voisins et amis, et ils périront. Ainsi parle l’Éternel : Voici, un peuple vient du pays du septentrion, Une grande nation se lève des extrémités de la terre. Ils portent l’arc et le javelot ; Ils sont cruels, sans miséricorde ; Leur voix mugit comme la mer ; Ils sont montés sur des chevaux, Prêts à combattre comme un seul homme, Contre toi, fille de Sion ! Au bruit de leur approche, Nos mains s’affaiblissent, L’angoisse nous saisit, Comme la douleur d’une femme qui accouche. Ne sortez pas dans les champs, N’allez pas sur les chemins ; Car là est le glaive de l’ennemi, Et l’épouvante règne à l’entour ! Fille de mon peuple, couvre-toi d’un sac et roule-toi dans la cendre, Prends le deuil comme pour un fils unique, Verse des larmes, des larmes amères ! Car le dévastateur vient sur nous à l’improviste. Je t’avais établi en observation parmi mon peuple,