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L’oppresseur opprime, le dévastateur dévaste. Monte, Élam ! Assiège, Médie ! Je fais cesser tous les soupirs. C’est pourquoi mes reins sont remplis d’angoisses ; des douleurs me saisissent, comme les douleurs d’une femme en travail ; les spasmes m’empêchent d’entendre, le tremblement m’empêche de voir. Mon cœur est troublé, la terreur s’empare de moi ; la nuit de mes plaisirs devient une nuit d’épouvante. On dresse la table, la garde veille, on mange, on boit ... Debout, princes ! oignez le bouclier ! Car ainsi m’a parlé le Seigneur : Va, place la sentinelle ; qu’elle annonce ce qu’elle verra. Elle vit de la cavalerie, des cavaliers deux à deux, des cavaliers sur des ânes, des cavaliers sur des chameaux ; et elle était attentive, très attentive. Puis elle s’écria, comme un lion : Seigneur, je me tiens sur la tour toute la journée, et je suis à mon poste toutes les nuits ; et voici, il vient de la cavalerie, des cavaliers deux à deux ! Elle prit encore la parole, et dit : Elle est tombée, elle est tombée, Babylone, et toutes les images de ses dieux sont brisées par terre ! Ô mon peuple, qui as été battu comme du grain dans mon aire ! Ce que j’ai appris de l’Éternel des armées, Dieu d’Israël, je vous l’ai annoncé. Oracle sur Duma. On me crie de Séir : Sentinelle, que dis-tu de la nuit ? Sentinelle, que dis-tu de la nuit ? La sentinelle répond : Le matin vient, et la nuit aussi. Si vous voulez interroger, interrogez ; convertissez-vous, et revenez. Oracle sur l’Arabie. Vous passerez la nuit dans les broussailles de l’Arabie, caravanes de Dedan ! Portez de l’eau à ceux qui ont soif ; les habitants du pays de Théma portent du pain aux fugitifs.